Anthéa, future baptisée de Pâques 2023

1er mars 2023

Anthéa fait partie des catéchumènes adultes qui vont être baptisés cette année à Pâques, peut-être un peu grâce à ses deux jeunes enfants !

« Je ne suis pas née dans une famille croyante. Mon éducation catholique, je l’ai faite grâce à la Comtesse de Ségur avec Les malheurs de Sophie et Les petites filles modèles : tous les principes chrétiens comme la charité et la repentance, je les ai connus grâce à ces mères très pieuses que sont Mme de Fleurville et Mme de Rosebourg. Il y a dans ces livres toute la tradition chrétienne dans le sens éducatif mais il y a aussi quelque chose de plus profond : comment être chrétien impacte toute la vie. Quand je voyais Mme de Fleurville parler à Sophie, j’avais l’impression qu’elle me parlait à moi ! »

Plus tard, scolarisée au lycée de l’Immaculée Conception à Carpentras (connu maintenant sous le nom de Marie Pila), Anthéa n’y trouve pas assez de quoi étancher sa soif de spirituel. 
Ensuite ce sont les études à Nantes. Ce sont des années heureuses mais aussi difficiles avec une dépression et deux tentatives de suicide.

« A cette époque-là, j’étais toujours croyante mais je ne voyais pas Dieu comme un secours ! Et je me suis toujours dit que si j’en étais là ce n’était pas à cause de Dieu mais par ma faute. »

Vers 20 ans, Anthéa commence à avoir des expériences occultes. « J’ai commencé à percevoir les auras, cela me semblait sympa, puis j’ai pratiqué un peu d’ésotérisme, de manière très libre ; et j’ai compris à ce moment-là que j’étais hypersensible au niveau émotionnel et aussi dans tout ce qui dépasse les cinq sens. »
Anthéa rencontre son futur mari en 2014 ; ils se marient religieusement en 2018, ont deux enfants qu’ils font baptiser, notamment à cause des facultés de perception qui « étaient descendues jusqu’à son fils qui parlait de fantômes avant même l’âge de deux ans ». 
Le baptême devenait donc une priorité et au moment du baptême, la prière de libération pour eux, a eu aussi une action sur Anthéa. C’est ainsi que, par le baptême de ses enfants, Anthéa a été libérée de toutes ses présences autour d’elle. Aujourd’hui elle est toujours une personne hypersensible mais elle y met un filtre, et surtout :

« Je veux que, maintenant, ma sensibilité soit mise au service de Dieu, au service de la foi et au service de tous ceux que je rencontre qui pourraient eux aussi avoir envie de s’engager sur le chemin du Christ.

Et pour mes enfants, je veux surtout que, quoi qu’il arrive, le Christ soit leur lumière, leur chemin, et que même dans les pires moments, ils puissent se dire que Jésus est là ! Nous on les entraîne vers la foi et eux, nous rappellent que cette foi est à vivre concrètement dans le quotidien, et c’est merveilleux ! »

Anthéa a donc entrepris de se préparer au Baptême qu’elle recevra à Pâques en l’église Saint-Ruf d’Avignon.
« Quand on étudie des passages de la Bible, j’en ressors émerveillée avec l’envie d’en savoir plus ; mais aussi on apprend à prier, à aller à la messe. Je me sens bien, apaisée quand je vais à la messe, même s’il faut quelquefois se motiver le dimanche matin : les chants, les bénédictions me font pleurer, mais ça fait du bien ! Dieu me touche, Dieu est là ! Donc, je vais à la messe de plus en plus, et si je rate un dimanche, j’essaie d’y aller en semaine. »
Anthéa attend de plus en plus impatiemment le Baptême.

« Sans le baptême, il me manque quelque chose. J’ai l’impression qu’il y a un rideau devant moi et que par le baptême, je vais pouvoir franchir ce rideau ! »

Résumé d’un entretien avec Martine Racine pour l’émission « Pourquoi le Taire » sur RCF Vaucluse

par Sylvie Testud