1er février 2021


Edito de l’évêque> Église qui es en Avignon, crois, espère et aime 

Voici que le Saint Père m’a demandé de vous rejoindre pendant les mois qui nous séparent de la nomination d’un nouvel Archevêque d’Avignon. Je viens avec beaucoup d’humilité, sachant que j’ai tout à apprendre de vous sur la vie et la mission de votre Église diocésaine, sur ses joies, ses souffrances, son zèle missionnaire, ses peurs, sa richesse, ses tensions. Je ne viens pas comme votre « évêque de transition », je viens pour marcher avec vous dans ce temps qui est le vôtre et qui devient le mien.

Permettez-moi de vous encourager et de vous dire : « Église qui es en Avignon, crois, espère, aime. »

Crois

Oui, cultive ton lien au Christ. C’est Lui ton Sauveur, c’est Lui qui est mort pour toi. C’est Lui le Bon berger. C’est Lui le Fils Bien-Aimé fait homme. C’est Lui qui nous conduit au Père. C’est Lui qui a les paroles de la vie éternelle. Lorsque l’Apôtre Paul apprend que dans l’Église de Corinthe des divisions naissent il leur écrit : « Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ : soyez d’accord et qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous ; soyez bien unis dans un même esprit et dans une même pensée. En effet, mes frères, les gens de Chloé m’ont appris qu’il y a des discordes parmi vous. Je m’explique ; chacun de vous parle ainsi : « Moi, j’appartiens à Paul- Moi à Apollos- Moi à Céphas – Moi au Christ. » Le Christ est-il divisé ? Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? » (1 Cor 1,10sq). Profitons de ce carême qui approche pour renforcer notre lien avec le Christ. Approfondissons sa Parole, goûtons sa présence, accueillons-le dans les sacrements, laissons-le nous guérir, nous redire la tendresse du Père.

Espère

Nous vivons un moment éprouvant dans la vie de la société, dans nos vies personnelles, dans la vie de nos communautés chrétiennes. Trop d’incertitudes nous usent. La Covid complique notre vie de relations, nos perspectives d’avenir. Nous autres, baptisés, nous sommes en ce temps de l’histoire ceux et celles qui sommes porteurs d’une Bonne Nouvelle : L’histoire humaine n’est pas le jouet du hasard ni le résultat de conditionnements qui nous obligent. Elle est sortie d’un débordement de l’amour de Dieu : Il a voulu partager son amour à d’autres créatures douées de la capacité d’entrer dans la communion d’amour qu’Il est. Il est le Maître de l’histoire. Il ne s’est pas retiré. Son Esprit est à l’œuvre en notre monde. Il nous accompagne dans toute épreuve. Il nous ouvre les yeux, nous ramène à l’essentiel, nous révèle les impasses que nous empruntions. Il nous redit que nous sommes aimés de Dieu, faits pour Lui, en marche vers Lui. Il est notre espérance qui déborde tous les espoirs humains certes nécessaires, mais limités dans leurs perspectives. En Lui, notre espérance.

Aime

La passion qui nous anime nous vient de Jésus-Christ. « Il est passé en faisant le bien » (Actes 10,38). Ce qui a bouleversé ses contemporains, c’est sa compassion pour les petits, les faibles, les malades, les possédés, les étrangers. Il débordait d’amour. L’apôtre Jean a su trouver les mots pour indiquer le chemin de l’amour du frère comme le meilleur signe de l’amour que nous portons à Dieu. « Celui qui aime connaît Dieu » (Jean 14, 1 et 1 Jean ch. 3 et 4). Soyons habités par une grande bonté, un engagement auprès de ceux et celles tout proches de nous ou vivant au loin et qui vivent des situations dures. Faisons-nous frères les uns des autres, de ceux qui sont le plus en difficultés, particulièrement. Poursuivons notre témoignage de fraternité. Le Pape François nous y a conviés dans l’encyclique « Fratelli tutti ». N’oublions pas non plus l’amour et le respect de toute la création, en ce temps où nous prenons conscience de la part de responsabilité humaine présente dans l’usure de notre maison commune.

Le Ressuscité nous a ouvert l’espérance qui ne trompe pas. Rendons lui grâce. A sa suite, à son exemple, soyons des artisans de paix, des fils de lumière, des témoins de l’amour.

Bonne entrée en carême au milieu de ce mois de février !

+ Georges PONTIER
Administrateur apostolique

Paroisses en créations > Porteurs de lumière et d’espérance

Ce matin j’assistais à la messe de 8h dans la chapelle de la Maison Diocésaine. Et tandis que l’heure avançait, les vitraux du chœur, d’abord sombres et lourds avec leurs entrelacs de ciment, ont commencé à se colorer en accueillant la lumière. Chaque couleur différemment, avec plus de force ou plus de clarté. Du vert olive, du vert émeraude, du bleu ciel, et puis ambre et pourpre, et le violet du temps de Carême qui approche. Ces couleurs ne sont belles que parce qu’elles reçoivent et transmettent la lumière. Il y a une jolie citation dont j’ai oublié l’auteur, qui rappelle que les croyants sont comme les vitraux : dans l’obscurité, ils restent beaux comme des témoins vivants s’ils sont éclairés d’une lumière intérieure.

En ce début d’année, après la foule des vœux et la liste des bonnes intentions, après l’espoir et les grandes ambitions, ayons cette foi du chrétien qui place son espérance en Dieu : « Le secours me vient de Dieu seul, qui a fait le ciel et la terre » 1.
Avec l’aide de Dieu, qui affermit notre foi et notre charité comme nous le lui demandons chaque jour lors de la messe, l’inquiétude ambiante a moins de prise sur nous. Il ne s’agit pas de minimiser ce que nous traversons, ni le découragement de nos contemporains, mais de laisser agir la lumière que nous portons pour témoigner justement de cette foi, de cette espérance et de cette charité qui nous portent, dans chacun des aspects de notre quotidien.

Pour une espérance qui agit

Car il reste tant à faire ! La crise écologique, par l’épuisement des ressources naturelles, la perte de la biodiversité, la dégradation de la Création (en France, 78% des habitats naturels sont dans un état de conservation défavorable, et 18% des espèces sont éteintes ou menacées 2) montre bien que notre modèle de développement est contraire à notre vocation. Le groupe de travail Ecologie et Environnement de la Conférence des Evêques de France, dans son livret « Enjeux et défis écologiques pour l’avenir » souligne que « certes, il faut modifier nos comportements quotidiens et ce ne sera pas facile, mais ce qui est en jeu, c’est une véritable métamorphose de notre conception de la « vie bonne ». Une véritable conversion.

Comme un exercice de Carême à long terme, une conversion demande d’écouter la Parole de Dieu, de prier et d’agir en charité.
Cette année, je vous propose de cheminer dans cette rubrique à la suite de l’Eglise de France, qui a fait de l’écologie intégrale une préoccupation permanente qu’elle souhaite voir portée dans les diocèses et les paroisses : avec une lecture chrétienne de notre rapport à Dieu, aux Hommes et à la Création, pour une conversion qui soit effective dans nos choix et dans nos actes (l’agir en charité).
Sûrs de son Amour et forts de notre Foi, par nos actes et par notre réponse au défi de l’écologie intégrale, nous serons à notre tour des témoins vivants, beaux comme des vitraux !

Marie-Anne MOLLE

1 Psaume 120
2 Office National de la Biodiversité, cité dans La Croix

Zoom sur> Staff Campus : Musique, Théatre ou Média, à vous de choisir !

A qui s’adresse le projet  ?

STAFF CAMPUS s’adresse à tous les jeunes de la 3e à la Terminale qui sont investis (ou souhaitent s’investir) comme :

  • Staff pour le pélé VTT de juillet 2021 (à partir de la seconde  !)
  • Staff pour le pélé de Lourdes 6e (Octobre 2021) à partir de la troisième
  • Jeune hospitalier ou hospitalière du pèlerinage de l’Hospitalité du diocèse d’Avignon à Lourdes .
  • NOUVEAUTE  : groupe de musique pour animer le pèlerinage des sixièmes à Lourdes
  • participant à toute autre activité au service de l’annonce de l’Évangile (théâtre, etc…)

 Le concept :

Nous vous proposons un camp sur six jours :

  • 2 jours de retraite spirituelle à Venasque auprès du jeune bienheureux Père Marie-Eugène, pour approfondir ma relation avec le Christ en consolidant ma vie de prière.
  • 3 jours de formation pratique à l’Archevêché pour les différentes missions staffs avec des ateliers
    • Média (radio, web TV, Site, Facebook)
    • Musique, chants, animation de veillée, sonorisation
    • Théâtre, expression orale

en fonction des vœux exprimés au cours de l’inscription en ligne et des places disponibles.

Infos pratiques :

  • Prix : 90 €
  • Du 1 mai 2021 à 10 h à Venasque au 5 mai 17h à la maison diocésaine d’Avignon (31, rue Paul Manivet)
  • Affaires à prévoir :
    • tapis de sol
    • sac de couchage
    • affaires de toilettes
    • rechanges pour cinq jours
    • bible et de quoi écrire
    • serviette de bain.
  • Contact : 04 90 27 25 90 mariefrance.pellizzoni@diocese-avignon.fr
  • Inscription : remplissez le formulaire suivant : https://forms.gle/UKE9sQC1i2B5kr4K6

Portrait> Bernard et Saint Joseph, une grande histoire d’amitié et de dévotion

« On ne dit pas assez que cette année est dédiée à Saint Joseph ! »
C’est ainsi que Bernard vient nous interpeller. Il nous rappelle, par là-même, que le Pape François a décrété une année spéciale dédiée à Saint Joseph, du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.

« Oui, il faut penser à Saint Joseph, on l’oublie trop : il a élevé Jésus, il l’a porté dans ses bras. Il faut que nous nous tournions vers Saint Joseph et que Saint Joseph soit vraiment présent dans nos vies ! »


Mais comment Bernard en est-il venu à faire de Saint Joseph son compagnon quotidien, à le prier tous les jours ?

Bernard est retraité. Il est revenu habiter dans la ville de son enfance, Carpentras. La cathédrale Saint-Siffrein a été le lieu du rassemblement dominical avec ses parents et son frère. Mais à cette époque, il n’avait pas de dévotion particulière pour Saint Joseph.

C’est bien plus tard, alors qu’il avait des projets immobiliers suite au décès de son père, que des amis lui suggèrent de prier St Joseph, louant son efficacité.

Il prie donc Saint Joseph pour la délicate question de la part de la vente qu’il avait dans la maison de ses parents.

« Cela n’a pas toujours été très facile. Après un accord avec mon épouse, j’ai retrouvé mon frère devant la chapelle de Saint Joseph à Saint-Siffrein. Je lui ai fait une proposition qu’il a acceptée… comme ça ! Il faut dire que lors des obsèques de notre père, à Saint-Siffrein, Monseigneur Rigaud - alors curé de Carpentras - avait fait de la chapelle Saint-Joseph, la chapelle mortuaire de mon père. Et voilà que c’est dans cette même chapelle que mon frère et moi nous nous sommes entendus ! »

Bernard, encore en activité à l’époque, rentre chez lui, à Paris, retrouve la Communauté de l’Emmanuel, avec laquelle il chemine. Lors d’une réunion de prière, quelqu’un se met à prier pour lui en mettant la main sur son épaule. Tout le monde est alors autour de lui et parmi les personnes qui prient, quelqu’un dit :

 « Tourne-toi vers Saint Joseph ; tu ne pries pas assez Saint Joseph ! »

 Cela n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! 

« Cela corroborait tout ce que j’avais vécu avant avec mon frère et cet arrangement inespéré qui nous convenait à tous les deux. »
A partir de ce moment-là, Bernard adopte Saint Joseph comme un père, un soutien précieux. « Il guide ma vie, notamment dans les petites tâches difficiles quotidiennes, comme, par exemple, des petits travaux d’électricité dans ma maison ! »

D’ailleurs Saint Joseph y est très présent : dans un oratoire, puis une grande statue, que ses enfants ne veulent pas voir déplacée, se trouve aussi au premier étage, et bien évidemment dans son coin prière, en compagnie de Jésus, Marie, le curé d’Ars et Saint Siffrein !
Chaque jour Bernard dit la prière à Saint Joseph. 

«  Saint Joseph a sauvé sa famille en l’emmenant en Egypte ; il a veillé sur Jésus ; il a participé à son éducation. Saint Joseph a le souci de la famille, ce qui englobe les présents et les absents. Il est présent aussi dans nos soucis de santé, mais aussi dans le travail quand il aide et protège les membres de notre famille que nous lui recommandons. »
Bonne année Saint Joseph à tous !

Résumé d’un entretien avec Martine Racine pour l’émission « Pourquoi le taire » sur RCF Vaucluse,
par Sylvie Testud

Le livre du mois> Marcher la nuit, de Martin Steffens

L’auteur présente ici un ensemble de chroniques parues dans différents journaux tels que La Croix ou La Vie entre 2016 et 2020, répartis en trois parties, chacune consacrée à un Roi Mage qui, suivant l’étoile, guide le lecteur vers la Promesse : « Je serai Celui qui sera toujours là ».

Le prologue introduit ces textes courts, méditations philosophiques ou spirituelles, billets d’humour ou d’humeur, en faisant le constat de la soudaine éclipse de notre humanité, soulignant les errances de notre société que cette pandémie a révélées... errances principalement dues à cette illusion dérisoire de tout maîtriser, qui a hélas toujours engendré des dérives totalitaires... Au nouvel ordre moral succède donc aujourd’hui l’ordre sanitaire :

Ainsi la santé a damé le pion à la sainteté, le sanitaire au salutaire...

En fait, à l’origine de tout pouvoir, il y a la tentation de retourner l’ordre contre la vie. Or, comme le souligne Saint Exupery, la vie crée l’ordre, mais l’ordre ne crée pas la vie.

Mais l’auteur nous rassure : tout ordre qui racornit la vie qu’il prétend protéger est déjà condamné.

Car le souffle de l’Esprit, s’il est invisible et discret (il est dans le murmure du vent), est invincible.

En effet, la résistance au mal est toujours clandestine, mais elle permet de faire tomber peu à peu dans le for intérieur des personnes l’adhésion aux idéologies.

Mais Jésus nous dit « sans moi, vous ne pouvez rien faire ». Cette force de l’Esprit, nous l’obtiendrons uniquement si nous consentons à nous abandonner et à prier.

Car la prière commence justement là... lorsque nous cessons d’être puissants.

Prier, c’est donc exprimer son désir, mais se déprendre des moyens de sa satisfaction : que Ta volonté soit faite ! Prier, c’est donner à Dieu le temps de nous combler : c’est prendre son bien en patience.

La Bible nous dit qu’au temps du déluge « on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait... » Le nouveau fléau qu’est cette pandémie ne résonne-t-il pas aussi comme un avertissement ? N’est-il pas pour nous l’occasion de nous recentrer sur « les biens essentiels » ?

Dans l’encyclique Laudato Si, le pape François nous rappelle la vertu de frugalité - l’usage pauvre des biens -, qui permet non seulement de servir la justice, mais également de nous libérer du superflu et des attaches de ce monde.

Là encore, il nous est demandé de nous abandonner : « cherchez le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît »

Si nous savions le don de Dieu, ce serait déjà l’éternité

Tout arriverait par surcroît : ce jour ne serait plus une chose à réussir à affronter, mais un présent a accueillir.

Nous vivons dans le temps, mais l’éternité est déjà dans cet instant, vécu dans la perspective du Royaume.

Enfin, l’auteur s’interroge : la religion chrétienne est-elle la plus vraie ? en tous cas la plus ample, répond-il ; en effet, son génie propre est d’embrasser toute l’expérience humaine. Peut-être parce que Dieu se révèle comme un Père qui veut associer ses enfants à l’édification de son Royaume...? Pourtant, sans nous, Il aurait été plus efficace !

Sauf que la mesure de l’action divine n’est pas l’efficacité, mais l’amour.

Claudine DUPORT

Ailleurs sur les médias> Une dynamique nouvelle à RCF Vaucluse !

C’est jeudi 21 janvier qu’une bonne trentaine de producteurs de RCF Vaucluse se sont retrouvés à la maison diocésaine autour de leur président, Jean-Paul Peridon, entouré de ses proches collaborateurs. Un « envoi en mission » pour 3 ans a été au centre de la communication

Ce jeudi 21 janvier, ils étaient presque tous là, producteurs et autres bénévoles admimistratifs, avides d’écouter le Président de la Radio, Jean-Paul-Péridon, , désireux de mobiliser les troupes sur la mise en oeuvre de projets et d’actions concrètes au service du développement de notre radio vauclusienne.

En effet, RCF Vaucluse fête ses 30 ans cette année et bien qu’encore jeune, elle doit être de plus en plus attentive aux besoins de ses auditeurs.

Aux côtés du Président, le vice-président, Patrick Knipiler, le Délégué épiscopal à l’information, Olivier Lefrançois, le Conseiller doctrinal et spirituel de la Radio, le Père Pascal Molemb Emock et la secrétaire du Cross Media, Valérie Letort.

Au niveau de l’organisation interne de la radio, le président annonce la création d’un bureau au sein du conseil d’administration de RCF Vaucluse. Bureau qui pourra impulser une dynamique et veiller à la mise en oeuvres des actions concrètes.

C’est un projet à 3 ans qui est ensuite exposé avec l’objectif de partager la joie de vivre et de croire....c’est d’ailleurs le souhait exprimé par plusieurs auditeurs, tel le témoignage de cette personne qui nous écrit : « Que RCF continue à nous ouvrir à l’autre et à nous émerveiller »

Quatre leviers vont aider à mettre en marche tous les producteurs afin de partager chaque jour à nos auditeurs cette joie de vivre et de croire ainsi que leur donner envie de comprendre et d’aimer le monde.

Après l’introduction spirituelle du père Pascal Molemb qui nous rappelle que Jésus - Christ est l’ADN de notre radio,  qui nous donne l’orientation à suivre, ce sont tour à tour quatre équipe de bénévoles qui nous présentent les points clés de nos efforts pour les trois années à venir :

  • Améliorer la ligne éditoriale et les programmes grâce à la création d’un comité éditorial qui permettra d’aider chaque producteur à réaliser une cohérence entre ses contenus d’émissions et la ligne éditoriale officielle RCF c’est à dire proximité, Intelligence et Foi.
  • Augmenter la notoriété de la radio en faisant savoir notre savoir-faire de façon à gagner des publics d’auditeurs du côté des chercheurs de sens, quitte à se faire connaître dans des milieux catholiques par exemple ceux de l’éducation.
  • Développer la formation technique des producteurs en partageant la joie du savoir ; d’où création d’une équipe de formateurs, la simplification de la technique, le développement d’un partenariat avec la WebTV du diocèse.
  • Chercher des ressources financières en développant des partenariats financiers et en faisant croître les dons. Par exemple, en faisant parrainer des émissions culturelles par des communes ou des mécènes.

Monseigneur Pontier, notre administrateur apostolique, conclut l’après - midi : il admire la conjonction dynamique entre la passion des bénévoles et leur désir de voir RCF Vaucluse se développer. C’est cette conjugaison qui portera du fruit dans la durée et permettra à notre radio de manifester vraiment notre spécificité et d’être un outil de la vie de notre église diocésaine.

Et pour marquer les 30 ans de RCF, nous avons la chance d’avoir encore avec nous une co-fondatrice de notre média, Anne-Marie Aubanel, qui s’est investie dès les débuts aux côtés du Père Robert Chave, pour créer et faire vivre Radio-Lumière, devenue RCF Vaucluse. Elle prend aujourd’hui sa retraite ! Les applaudissements fusent de toutes parts et le président à l’unisson avec les participants remercient Anne Marie en lui remettant un beau livre d’art au nom de tous .
GRAND MERCI, Anne-Marie pour ton enthousiasme et ton si bel investissement pour notre radio pendant 30 ans !

Marie-Dominique PERDRIX

Enseignement catholique > Enseignement catholique : la mission du prêtre référent

Le père Baptiste Vanel nous livre son témoignage

Tout jeune prêtre que je suis, puisque j’ai été ordonné pour le diocèse d’Avignon en août dernier, je suis envoyé au collège et lycée Saint Louis d’Orange comme prêtre référent. Depuis l’an dernier, je tâche de me mettre au service des uns et des autres, que ce soient les personnels, les professeurs ou les élèves. Embarqué à bord de ce grand navire, petit tour d’horizon de ce que nous vivons ici.

La mission du prêtre réfèrent n’est pas de prendre la place et de tout faire ! Rappelons-nous que selon les statuts de l’Enseignement Catholique, c’est bien le chef d’établissement qui est responsable de la pastorale. Il est aidé dans cette mission par l’APS (Adjoint en Pastorale Scolaire). Le prêtre référent, qui n’est pas un aumônier, a donc pour rôle d’accompagner, de soutenir. Il exerce ainsi une véritable paternité et doit toujours se souvenir qu’il est pour tous comme un reflet du visage du Christ. Prions pour que ce reflet soit le moins déformé possible !

Je suis donc ici à Saint-Louis depuis l’an dernier (j’ai commencé en tant que diacre). C’est un grand établissement. Pendant mon stage inter-cycle dans le cadre de ma formation pour devenir prêtre, j’avais passé deux ans à la paroisse de Valréas et au collège Saint-Gabriel. J’y ai beaucoup appris, tant au niveau personnel qu’au niveau pastoral, et même ne serait-ce que pour découvrir de l’intérieur la grande famille de l’Enseignement Catholique. A Saint -Louis, je suis donc au côté du chef d’établissement, et plus particulièrement de Patricia Martin avec qui nous formons une belle équipe.

La pastorale à Saint-Louis a deux grands axes : l’annonce de la foi à travers le parcours de première évangélisation qu’est Chemin de Vie ; et l’aumônerie pour ceux qui veulent approfondir leur foi, se préparer à un sacrement. Depuis quelques années, nous mettons en place progressivement Chemin de Vie. Cette année, nous avons commencé le niveau des quatrièmes. C’est un beau parcours parce qu’il a pour fond la pédagogie même de Jésus. Le texte fondateur est la rencontre du Christ avec les disciples d’Emmaüs. Jésus rejoint ses disciples et se révèle à eux. C’est ce que nous voulons faire avec ce parcours pour les jeunes qui nous sont confiés. A travers un espace de dialogue et d’échange, nous voulons les rejoindre, leur faire raconter, les écouter, reprendre les événements de la vie, de leur vie, et leur expliquer, enfin nous voulons révéler le Christ !

Un des grands enjeux par rapport à ce parcours est de former les animateurs. On a besoin de chrétiens qui fassent ce parcours car il a du sens si on annonce l’Evangile. Le but est de susciter le dialogue et l’échange sur les thèmes proposés, mais en ne perdant pas de vue le désir de faire connaître le Christ. Il s’agit en fait d’avoir une vraie charité pour les jeunes qui sont en face de nous. C’est-à-dire de les considérer comme des personnes humaines qui en sont là où elles en sont. A partir de cela, on pourra leur annoncer Jésus-Christ, la Bonne Nouvelle du salut. C’est ce que fait Jésus avec les disciples d’Emmaüs. Il nous faut donc accepter de passer par là, par cet abaissement. Il faut aussi faire attention à ce que ce parcours ne devienne pas simplement un lieu pour échanger sur des thèmes. Il y a un juste milieu, une ligne de crête à suivre, d’où l’importance de se retrouver avec les animateurs pour les former. Ici à Saint-Louis, nous essayons de nous rencontrer au moins une fois par trimestre pour faire le point sur l’avancement du « programme ».

Autour de Chemin de Vie et de l’aumônerie, nous avons la messe tous les mardis à 12h00. Nous avons une belle dynamique, puisqu’une trentaine de jeunes viennent régulièrement. La chapelle devient trop petite ! Au début de l’année, nous avons dû rajouter des chaises ! C’était un beau signe ! Nous avons également l’adoration Eucharistique, le jeudi, à raison d’une fois par mois.

Dans l’année, plusieurs temps forts par niveau sont proposés.

Au cœur du collège, la pastorale n’est donc pas simplement une matière ou une activité en plus. Elle est comme le ciment dans la construction d’une maison. C’est véritablement ce qui fait le caractère propre de nos établissements. Souhaitons que la pastorale soit toujours au centre de nos préoccupations, car elle est au service de tout le reste.

PS : Un petit coup de pub puisque j’ai la parole ! L’été prochain nous proposons aux jeunes de la troisième à la terminale de se retrouver pour 15 jours de camps du 11 au 25 juillet. Une semaine d’aventure et de prière en montagne et une semaine de mission au festival d’Avignon. Des grands jeux, des temps de ressourcement, mise en scène d’une animation de grande ampleur, camp déclaré à la DDCS. Infos et inscriptions sur le site de la pastorale des jeunes du diocèse d’Avignon : https://www.jeunes.diocese-avignon.fr/Parce-que-tu-sens-que-ta-vie-ce-n-est-pas-d-etre-confine.html

Père Baptiste VANEL

Il y a 100 ans dans le diocèse> Autrefois dans le diocèse d’Avignon - Février

Mgr Jules Avril, mai 1889- février 1977

M. l’abbé Plaute, Mgr Avril, S. Exc. Mgr Urtasun, Mgr Robert
pour le jubilé de Mgr Avril, à Châteauneuf-du-Pape

Le 17 février 1977, Mgr Jules Avril achevait son pèlerinage en notre temps. Il est une figure marquante du diocèse et du clergé d’Avignon, « il y a tenu une grande place durant sa longue vie sacerdotale où il a été étroitement uni à ses archevêques successifs et à ses frères prêtres », écrit l’abbé René Giraud, et d’ajouter « s’il fut le serviteur fidèle de son diocèse et de l’Eglise, il fut aussi le chantre de la Provence, issu d’une vieille famille de Châteauneuf-du-Pape qui peut s’enorgueillir de fils aussi brillants que ses vins ». Pour lui, comme pour d’autres prêtres, je regrette de n’avoir, aux archives diocésaines, que peu de documents, puisque bien souvent la famille conserve les archives comme un souvenir, qui avec le temps se dissipe puis disparait. Toutefois, l’une de ses nièces, Mme Bataille, a souhaité déposer aux archives diocésaines les archives de Mgr Avril dont elle disposait, en 2017. Bien que le fonds soit modeste (une seule boite d’archives), celui-ci demeure représentatif de sa vie et de son œuvre. Cela m’a marqué lorsque j’ai relu l’homélie de S. Exc. Mgr Polge, archevêque d’Avignon, pour la célébration de ses funérailles.

Fils de Châteauneuf-du-Pape

Mgr Polge dit dans son homélie : « ce fut vraiment un enfant du pays, fier de son Châteauneuf où il naquit en 1899 (le 23 mai), de ses vieilles tours, de son vin capiteux comme de ses cigales, ‘vinum, Tourre et tamben cigalo : moun pais‘ ».

On retrouve cela dans ses armoiries, ornées du chapeau ecclésiastique avec les houppes des prélats de Sa Sainteté, et qui illustrèrent ses publications. Il y a la cigale de la Provence, la tour de Châteauneuf-du-pape, et le calice qui est aussi bien celui du sacerdoce qui contient le « Sang Divin », la Coupo Santo des provençaux, que la coupe pour ce « vin d’éléi », ce vin de choix qu’est le Châteauneuf-du-Pape. En une image, tout est dit et proclamé. Ainsi que le disait Mgr Polge « c’est son âme que je voudrais laisser chanter ».

Le soldat

« Son cœur était sans frontières, attaché à la grande patrie qu’il servit en particulier pendant la guerre et qui le décora, en reconnaissance de la Croix de Guerre et de la Légion d’honneur, c’est sa Provence qu’il aima, qu’il chanta et offrit à Dieu jusqu’au dernier jour ». Il aimait à se retrouver avec deux autres anciens du 1° Bataillon du 4e Régiment d’Infanterie Coloniale, les chanoines Thibon du diocèse de Viviers et de Guyon, du diocèse de Valence.

L’ordre général du 31 mai 1917 indique qu’il « a rempli durant l’attaque du 9 mai et les jours qui l’ont précédée, ses fonctions d’infirmier avec un dévouement absolu et de tous les instants, allant sous un bombardement des plus violents, panser les blessés dans la tranchée de Ire ligne et donnant ainsi à tous un très bel exemple de sang-froid et d’abnégation ». Le motif de la citation du 31 décembre 1917 précise à son tour qu’il « a fait preuve de bravoure et d’allant au cours d’une reconnaissance de jour qui a permis de ramener les corps d’un officier et d’un soldat tombés à 700 mètres en avant de nos lignes et à 200 mètres des tranchées ennemies »

Prêtre du diocèse d’Avignon

Mgr Avril est debout, derrière le prêtre, à Sainte-Garde

Ordonné prêtre le 29 juin 1920, avec l’abbé Jules Pinet, originaire de Malaucène, et l’abbé Daniel Vial, originaire de Maurienne, après avoir suivi ses études au séminaire de Sainte-Garde, il fut successivement vicaire à Saint-Florent d’Orange avec le chanoine Spenlé comme curé, puis à Saint-Agricol en 1922 alors que le chanoine Bertrand était archiprêtre, avant d’être nommé curé-doyen de Gordes en 1932. Il y restera peu, puisqu’en 1934 il est nommé vice-chancelier et la même année distingué du titre de chanoine honoraire. En 1938, Mgr de Llobet en fait l’un de ses vicaires généraux, avec Mgr Lucquin et Mgr Monier. « il fut le collaborateur apprécié, mais aussi le confient de Mgr de Llobet. Il n’en parlait qu’avec respect et admiration ». Au moment de se retirer, il est distingué du titre de vicaire général honoraire.

Le Félibre

Prédication d’une retraite à Marseille

L’abbé Giraud écrit « Que de conférences, de discours, de sermons il prononça à Avignon, dans le Comtat, en Provence et bien au-delà… sans oublier les deux volumes « Dou brès à la Gleiso », en vers et en prose ».

En effet, membre du Félibrige, « il fut un prédicateur passionné de l’Evangile, sur les traces du Père Xavier de Fourvière », affirme Mgr Polge dans son homélie, or son fonds d’archives, pour modeste qu’il soit, conserve précisément quelques pièces manuscrites authentiques de don Xavier de Fourvière, qui lui ont sans doute été données par l’abbé Delor. En effet, parmi les papiers, l’un d’eux s’intitule Cansoun festivalo à moussu l’abat Delord Marc, vicàri de Cadenet : « Venèn, venèn sènso retard, gènt de burèu e gènt d’autar, te faire fèsto, o brave Marc ! »

Lorsqu’il reçoit la cigalo d’Or, s’adressant aux assistant, il dit « Siéu mai qu’esmougu e recouneissen de tant d’ounour et de tant d’amistanço. Ansin me vaqui dous cop cigalié, estènt que le gènt de Castéunou, e n’en siéu, ie dison li Cigalié ».

Prélat de Sa Sainteté

En 1947, il est distingué du titre de Prélat de Sa Sainteté par le pape Pie XII. Mgr Polge précise « il fut heureux de ce titre qui le reliait plus étroitement par son Evêque au Saint Père et à l’Eglise universelle en son cher Avignon, cité des Papes, seconde Rome ».

Remise de la Légion d’Honneur le 3 mai 1961, Mgr Avril en tenue de prélat

abbé Bruno GERTHOUX
Archiviste

Nouvelle évangélisation> Pourquoi se former pour être couple parrain lors de la journée des fiancés ?

Les organisations de mariage sont bien chahutées ces dernier temps ; il y a les fiancés qui n’ont pu se marier l’an dernier, ceux qui le projettent prochainement, repoussent, ont peur. Voilà une difficulté supplémentaire - quoique toute matérielle - pour faire obstacle à la volonté de s’engager pour la vie devant l’Église.

Face à ces fiancés bousculés, les équipes de préparation au mariage font de leur mieux. Dans ce cursus de préparation s’inscrivent les journées des fiancés, temps fort pour notre diocèse qui compte environ 500 couples qui se marient chaque année.

Accueillies comme les précédentes éditions par l’établissement Champfleury - les Trinitaires, les journées auront lieu samedi 13 mars et dimanche 21 mars (au choix pour les fiancés).

Pour ces deux sessions, nous avons besoin de couples parrains qui vont accompagner 3 ou 4 couples de fiancés tout au long de la journée : les accueillir, recueillir leurs questions, reparler des témoignages. Former une petite cellule sécure ou les couples oseront s’ouvrir.

Nous proposons, samedi 13 février au matin, un temps de formation afin que les parrains aient une bonne vision du déroulement de la journée, des temps où leur présence s’avèrera précieuse, ainsi que quelques clés pour accompagner les questions, étonnements et autres réflexions des fiancés.

Les conditions sanitaires nous obligent à nous adapter et à faire preuve de créativité. Nous ne souhaitons pas que ces journées soient simplement annulées comme l’an passé. C’est pourquoi, selon le cas, le déroulé des journées sera modifié. Cette modification vers une formule à distance ou en partie à distance, nécessite encore plus de couples parrains. Alors, n’hésitez pas ! Voilà vraiment l’occasion de donner à ceux qui vont s’engager, et qui sont parfois loin de l’Église, un peu de votre temps et de votre joie de couple marié.

En ces temps incertains, nous comptons sur vous !

Véronique MARGUET

Patrimoine> Saint-Ruf et ses Rois Mages

Je suis devant la crèche de Saint-Ruf à Avignon. Ils sont bien là nos rois Mages : au centre, Balthazar le plus jeune et noir, agenouillé contemple l’enfant, le cadeau qu’il vient d’offrir déposé à ses pieds ; à gauche, Gaspard le plus vieux aux cheveux blancs, agenouillé aussi, tête baissée en signe d’adoration, est en train de présenter son offrande ; au centre, Melchior vient d’entrer, debout, son présent dans les mains.

Qui sont-ils, d’où viennent-ils ? Il faut remonter en l’an zéro de notre ère, lire Matthieu, le seul évangéliste qui en parle. (Mat 2-16) Seulement dix mots : «  Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem…  » Eh non, ils ne sont pas Rois, eh non, ils ne sont pas trois ! Sur leurs motivations, Matthieu est plus prolixe : ils cherchent «  le Roi des Juifs qui vient de naître (car) nous avons vu son étoile à l’orient  ». Hérode voulant éliminer un rival, demande aux mages de le prévenir dès qu’ils l’auront trouvé. Ils se remettent en route : « l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant… ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe… avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. » 

Si nos crèches sont conformes à Matthieu pour l’adoration des mages et leurs cadeaux, l’imagination des peintres, des écrivains, et la tendre piété de nos ancêtres ont brodé le reste, ces détails qui en font le charme.

Mages - Mosaïque, Ravenne

Par exemple, ils sont déjà trois au 6e siècle sur la mosaïque de Saint-Apollinaire de Ravenne : Matthieu évoque trois cadeaux, l’artiste imagine trois porteurs. Ils ne sont pas encore rois : venant de l’Orient, ils portent des bonnets phrygiens. Enfin, ils sont encore blancs tous les trois, évoquant les trois âges de la vie : la vieillesse, cheveux et barbe blancs, l’adolescence, menton imberbe, la maturité aux cheveux et barbe noirs. Ici, leurs bonnets le confirment, ce sont des mages : des observateurs du ciel pour qui cette nouvelle étoile ne peut qu’annoncer un évènement extraordinaire, comme la naissance d’un grand roi, selon les croyances du temps… 

Cent ans plus tard, Bède le Vénérable, le saint Irlandais, confirmera la tradition de leurs prénoms : le vieillard Melchior offrira l’or à l’enfant Roi, le jeune imberbe Gaspard offrira l’encens à l’enfant Dieu, l’homme mûr Balthazar offrira la myrrhe à l’enfant Jésus qui souffrira la mort… 

Mages, Autun

Au XIIe siècle., le chapiteau de la cathédrale d’Autun nous les montre enfin couronnés, des rois dormant sous la même couverture - chose habituelle à l’époque - tandis que l’ange du Seigneur montre l’étoile de son index gauche, et de son droit touche la main d’un roi pour lui signifier en songe de suivre l’étoile. Tandis que ses deux compagnons dorment encore, le songe le réveille, il ouvre des yeux étonnés : deux billes d’obsidienne brillantes. Il faudra attendre les explorations portugaises de l’Afrique au 15e siècle pour que Balthazar représente l’Afrique dans la crèche et qu’il devienne le Roi noir.

Et voilà comment, le 6 janvier, fête de l’Épiphanie (manifestation de Dieu sur terre) en Provence on peut chanter à tue-tête : «  De grand matin, j’ai rencontré le train de trois grands rois qui partaient en voyage… » d’autant que l’église Saint-Ruf est juste derrière la gare…

François-Marie LEGOEUIL