Sandrine Laroche est née dans une famille catholique ; elle a suivi la catéchèse et reçu les sacrements. Cependant, de l’adolescence jusqu’à l’âge de 27 ans, Dieu est malgré tout, mis de côté, « non uni à sa vie humaine » !
Jusqu’au jour où une amie lui propose d’accompagner sa grand-mère à la messe. Oui, cela serait amusant pour les deux amies !
En réalité, ce sera bien plus puissant qu’un simple amusement dénué de foi : grâce à cette grand-mère, les liens avec le Seigneur sont renoués, « et jusqu’à aujourd’hui, nous avons gardé cette fidélité à la foi. Cela a été un émerveillement et une reconnexion avec le Seigneur, grâce à cette grand-mère ! » Sandrine prend alors conscience que sa propre grand-mère, décédée quand elle avait 3 ans, a été exaucée, elle qui souhaitait, plus que tout, emmener son unique petite-fille à la Messe !
Un autre événement important dans son cheminement spirituel
« Je lisais une revue catholique, et au milieu de la revue, était exposé le Saint Sacrement. Au cours de cette même nuit, j’ai été réveillée par une brise légère…et c’était ce même magazine qui était suspendu au-dessus de ma tête et qui battait des ailes comme un papillon. J’étais à plat dos, tenue par une force qui m’empêchait de parler…forcément : je parle beaucoup et le Seigneur est venu me parler non pas dans l’agitation ordinaire de ma vie, mais au cours de la nuit. J’ai compris, quelques mois plus tard, que le Seigneur m’attendait non pas dans l’agitation mais plutôt dans le cœur à cœur avec Lui, dans l’adoration du Saint Sacrement que je ne connaissais pas avant. »
Grâce à la communauté des Béatitudes, Sandrine découvre alors ce qu’est l’exposition du Saint Sacrement. « Ce rendez-vous avec le Christ où je lui offre ma vie et où je l’écoute, m‘aide à m’ajuster, pour vivre l’ordinaire de ma vie de manière extraordinaire. Cela m’a donné le goût de l’essentiel, de l’essence du Ciel ! »
Une autre grande alliée dans sa conversion spirituelle est Sainte Thérèse de Lisieux, justement pour être avec le Christ dans les petites choses de la vie.
En arrivant à l’Isle-sur-Sorgue après une mutation professionnelle il y a 4 ans, Sandrine a comme premier réseau l’Eglise du Christ...
Et dans la collégiale Notre-Dame des Anges, elle prie et demande à Dieu ce qu’elle peut faire pour lui plaire. Sandrine va être exaucée : elle prendra soin de la Maison de Dieu en faisant le ménage ! Ainsi, chaque lundi, ce service du ménage est, pour elle, un« temps inouï et privilégié » qu’elle termine toujours par un temps de prière, où elle confie tous ceux qui vont entrer dans cette église, touristes et autres.
« Je rends grâce car il m’a été donné beaucoup d’énergie et la sainte audace de témoigner là où le Seigneur m’envoie et cela, dans n’importe quel milieu, sans prosélytisme, mais en étant ce que je suis au nom du Seigneur. Tout n’est pas encore accompli dans ma vie, mais j’ai l’audace de me laisser guider par le Saint Esprit, rien que pour aujourd’hui ! »
Au fait, Sandrine a été baptisée l’année de sa naissance, le jour de la Fête de la Transfiguration : elle mesure, aujourd’hui encore plus qu’avant, à quel point ce jour revêt une importance capitale dans sa vie chrétienne.
Résumé d’un entretien avec Martine Racine pour l’émission « Pourquoi le taire » sur RCF Vaucluse,
par Sylvie Testud