Une conversion en famille !

1er novembre 2021

Georges, Evelyne et leur fils Frédéric sont d’ardents paroissiens de Carpentras.
Originaires du Maine et Loire, ils ont vécu à Segré, loin de la foi…jusqu’à ce que Frédéric, à tout juste 20 ans, ait un très grave accident.

« C’est fini » a-t-on annoncé à ses parents. Frédéric est transporté à l’hôpital d’Angers, dans le coma.

Frédéric  : J’ai senti que j’étais dans un tunnel et d’un seul coup, à ma gauche, j’ai vu une lumière toute blanche, et j’ai été attiré par cette lumière. Et à ce moment-là, j’ai senti l’espérance, mon esprit s’est élevé et posé dessus, puis je suis redescendu dans mon corps ; si, plus tard, petit à petit, je suis sorti du coma c’est grâce aux médecins, aux machines et à la prière aussi !

En effet, après le CHU d’Angers, Frédéric est allé dans un centre de suite de soins dépendant de l’hôpital.

Evelyne  : Le choc frontal avait été tel qu’on craignait que Frédéric ne devienne idiot. Nous ignorions que pendant ce temps une chaîne de prière avait été organisée. Un matin, nous étions au pied de son lit. Frédéric s’est réveillé et a dit : « Qu’est-ce que je fais là ? »

Tous les jours, Evelyne prend le bus pour aller voir son fils, et son mari la rejoint le soir après le travail. Les gens du village qui connaissent bien Frédéric et Vincent son frère, prennent des nouvelles, se demandant comment Evelyne fait pour avoir le sourire. Georges et Evelyne vont aussi régulièrement prier à la cathédrale d’Angers.
Par la suite, la maman d’Evelyne, avant de mourir recommande à son petit-fils d’aller à Lourdes. C’est ce qu’ils feront accompagnés d’amis.

Evelyne  : Et là, à Lourdes, on a vu des miraculés, on les a transportés, et on s’est dit que vraiment le Christ était là ! J’étais portée ! Je m’en suis rendu compte après ! Lourdes a été vraiment le lieu de ma conversion ! 

Georges  : Oui, depuis, nous avons beaucoup de bonheur à aller à l’église ! C’est aussi un besoin, un besoin pour nous de nous remettre dans les mains du Christ, de nous conformer à Lui, de faire tout en pensant à Lui. Et même quand il nous arrive d’être un peu durs entre nous, nous essayons d’y repenser car nous voulons essayer d’être toujours en harmonie avec le Christ, même si ce n’est pas toujours facile ! 

Depuis les belles rencontres faites à Lourdes, Georges reconnaît qu’ils sont beaucoup plus attentifs aux autres. Evelyne fait du catéchisme depuis 12 ans avec la joie de partager sa foi aux enfants.

Georges  : Aujourd’hui, nous sommes une famille heureuse, partageant une même foi et la même espérance ! 

Frédéric a fait beaucoup de progrès. Il est retourné un an à l’école St Joseph de Segré et ce fut une belle expérience humaine. Il fait aujourd’hui partie d’une chorale, peint et dessine.

Frédéric  : Quand j’étais dans le coma, je me suis dirigé vers la lumière et cela m’a sorti du coma. Et c’est le plus beau signe d’espérance qu’on puisse donner ! Confiance et espérance ! Mon plus grand bonheur est de me savoir aimé, entouré par mes parents, par Jésus qui me motive et m’aide beaucoup dans les tâches quotidiennes !

Résumé d’un entretien avec Martine Racine pour l’émission « Pourquoi le taire » sur RCF Vaucluse,
par Sylvie TESTUD